Premières lignes #47

Coucou!

Qui dit dimanche dit « Premières lignes », un rendez-vous hebdomadaire organisé par Ma Lecturothèque. 

Le principe est simple : je choisis un livre dont je vous partage les premières lignes !

Aujourd’hui, j’ai choisi: « La maîtresse de guerre » de Gabriel Katz, qui est une de mes lectures de la semaine passée!

tete-de-lit-arabesque.jpg.pngVoici le résumé:

« Dans le même univers que celui du Puits des mémoires, Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles. Il va falloir lutter. Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner. Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes… »

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Le village était en deuil. Devant une grande maison au toit couvert de neige, un groupe d’hommes se tenait en silence. Ils étaient tous là, malgré le froid, malgré le vent de la montagne qui soulevait des nuages de givre. Le meunier, le forgeron, le tanneur, le bûcheron et ses fils, les clercs, le marchand de fourrures, l’ébéniste, les trappeurs. Et même les gamins du village, qui se pressaient derrière leurs pères. Il ne manquait que Horn, le maître d’armes, et c’était lui qu’on attendait.

Quelqu’un lança à voix haute :

— Il ne viendra pas.

Il y eut des murmures d’approbation. Le jour déclinait déjà sur les crêtes, bientôt la route serait trop dangereuse pour chevaucher. Lorsque la nuit tombait sur les montagnes du Nordland, le pays appartenait aux loups et aux esprits des ténèbres.

Les villageois se dispersaient quand résonna le grondement sourd d’un galop sur la neige. C’était lui. Avec son manteau détrempé, son bonnet de laine, sa grande épée nordique. Sa barbe tressée était blanche de givre.

Le forgeron, son plus vieil ami, vint prendre sa monture par la bride en se forçant à sourire.

— Bienvenue, Horn.

tete-de-lit-arabesque.jpg.pngAlors, ces premières lignes vous donnent-elles envie de commencer ce livre ? Ou l’avez-vous déjà lu?

3 commentaires sur “Premières lignes #47

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