« L’éternité c’est compliqué » de Jennifer L. Armentrout

Édition : J’ai lu

Parution : 13 juin 2018

Pages : 476 pages

Prix : 13,90 euros

Résumé

« Depuis sa plus tendre enfance, Mallory Dodge se drape dans le silence. Se taire, c’était survivre. Voilà quatre ans que son cauchemar a pris fin, quatre ans qu’elle n’a pas revu Rider Stark, son protecteur. Entourée de parents adoptifs aimants et à l’aide de cours particuliers, Mallory a repris le chemin des mots. Elle s’apprête également à faire le grand saut en reprenant celui du lycée pour son année de terminale. Le jour de la rentrée, la jeune fille était loin de se douter qu’elle tomberait sur son ami. Leur complicité est intacte, mais si Rider n’a plus rien d’un enfant, il reste habité par de nombreux démons. Quand les ombres du passé menaceront de les séparer, Mallory aura-t-elle le courage de prendre la parole pour exprimer ce qui doit l’être ? »

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Mon avis

C’est grâce au Bookclub d’eduam que je me suis lancée dans cette lecture. Je ne pense pas, autrement, que je me serais penchée dessus. En effet, le sujet abordé dans ce roman n’est, habituellement, pas de ceux qui m’attirent… Bien que, en y réfléchissant, The Silent Waters a une thématique assez semblable puisqu’il y est question d’une jeune fille devenue muette suite à une expérience traumatisante…, mais les raisons qui poussent Malory, l’héroïne de « L’éternité, c’est compliqué », à se taire sont bien différentes. De plus, au moment où débute cette histoire, elle a déjà fait d’énormes progrès à ce niveau.

C’est le nom de l’auteure qui m’a finalement convaincue de me lancer : Jennifer L. Armentrout ! J’ai lu les deux premiers tomes de sa saga Lux et j’avais beaucoup aimé sa plume fluide et addictive ! J’ai donc décidé de lui faire à nouveau confiance pour m’embarquer dans son histoire malgré une thématique qui ne me plaisait a priori pas spécialement ! Et elle y est totalement parvenue ! Maude (l’organisatrice du bookclub) m’avait conseillé de passer en mode « Young Adult » si je ne voulais pas être déçue…ce que j’ai fait et j’en ressors tout à fait satisfaite. J’ai été prise par le récit et par les personnages et même si l’effet addictif était moins significatif que pour Lux, je l’ai dévoré assez vite ! J’avoue, toutefois, qu’une fois le livre refermé et l’enthousiasme de base retombé, j’ai assez rapidement repéré ses défauts (parce que oui, il y en a, je trouve). D’où l’importance de se mettre en mode « Young Adult » … Les quelques points négatifs que je vais évoquer dans cette chroniques ne m’ont donc absolument pas gênée durant ma lecture puisque je ne les ai relevés qu’une fois celle-ci achevée. Si ce genre vous plait, je suis sûre que vous passerez également aisément au-dessus !

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Avant de passer à la suite, je voudrais revenir sur la thématique pour laquelle, comme je vous l’ai dit, j’étais assez frileuse. Les maltraitances faites aux enfants, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Cependant, je l’ai finalement trouvée bien traitée par l’auteure. Certains pourront peut-être regretter un manque de profondeur au niveau du passé des deux adolescents. Pour ma part, j’ai apprécié le fait que Jennifer L. Armentrout ne s’y attarde pas trop et préfère exploiter le présent : leur combat quotidien pour vivre avec ce passé qui les hante, leur (re)construction, leur évolution…Leur vie adolescente, en somme, qu’ils essayent de rendre le plus « normale » possible malgré une enfance anormale et traumatisante ! Les détails sur cette enfance restent ainsi assez vagues, mise à part pour un événement en particulier, ce qui m’a, personnellement, bien arrangée.

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Malory est une héroïne attachante, une battante, qui met tout en œuvre pour vivre les mêmes expériences que les autres jeunes de son âge même si ce n’est pas simple tous les jours. Par moments, toutefois, elle m’a un peu agacée ; le surnom que Rider lui donne : « Souris » (qui me gênait en tant que tel, d’ailleurs) lui allait parfois un peu trop bien. Heureusement, elle se rattrape à la fin et prouve, par la même occasion, que ce surnom et ce qu’il représente sont obsolètes ! En quelques mois, son évolution est impressionnante. Un peu trop peut-être ? J’avoue que je ne saurais dire si elle est réaliste ou non ! Elle ne m’a pas choquée en tout cas puisque Malory suit des thérapies depuis quatre ans. De plus, le fait de retourner à l’école, de rencontrer de nombreux jeunes de son âge et de vivre des expériences inédites peuvent tout à fait justifier cette évolution à mes yeux. Rider quant à lui est mignon, attentionné, protecteur…Parfait, si ce n’est sa propension à appeler Malory « Souris » (oui j’ai un problème avec ce surnom^^) ? Non, parce qu’il se montrait souvent trop protecteur à mon goût et de temps en temps un brin cucul (mais ça c’était mignon en même temps…). Leur fameux passé commun affecte nos deux héros de manière totalement différente. Leurs réactions face au traumatisme vécu sont presque à l’opposé. Rider est un personnage torturé mais qui le cache, contrairement à Malory qui, elle, est bien incapable de dissimuler ses faiblesses et s’appuie sur elles pour aller de l’avant et s’en sortir !

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L’intrigue tourne principalement autour de Rider et Mallory. Si la fin est sans doute un peu facile et un peu rapide, elle m’a parfaitement convenue sur le moment. Je l’ai trouvé logique et approprié ! Les autres personnages ont très peu de place et ne sont pas spécialement très bien développés, à l’exception peut-être des parents adoptifs de Mallory ou d’Ashley. Cependant, même en ce qui les concerne, l’auteure reste fort en surface. Elle nous livre des événements et des éléments notables de leur passé et/ou de leur présent mais elle ne va pas beaucoup plus loin dans leurs réflexions…Encore une fois, heureusement, je m’y attendais et cela ne m’a pas dérangée.

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En bref, j’ai passé un très bon moment même si, après coup, j’ai trouvé que le scénario était un peu trop simple parfois et que certains sujets et/ou personnages auraient clairement mérité d’être plus approfondi. Toutefois, je ne me suis pas du tout souciée de ces détails durant ma lecture ! Je vous conseille donc ce roman, surtout si, comme moi, vous aimez la plume de Jennifer L. Armentrout. Je serais ravie, pour ma part, de lire une « suite » dont Ashley serait le personnage principal !

J’avais aussi ajouté ce livre dans mon Pumkin Autumn Challenge, dans la catégorie « Pomme au four, tasse de thé et bougie ».

Ma note: 8/10graffiti_smiley__basic_on_the_wall_by_mondspeer-d9f8wnj

4 commentaires sur “« L’éternité c’est compliqué » de Jennifer L. Armentrout

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  1. Je trouve ça dommage de ne pas aller au bout quand on traite ce type de thématique. Pas en mode voyeurisme malsain mais en lisant ta chronique j’ai vraiment l’impression que c’est hyper cul cul comme texte 🤔 enfin ce n’est pas un livre pour moi de toute façon !

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    1. Je suis d’accord avec toi même si dans mon cas comme je le dis ça m’arrangeait mais c’est clair que je me suis dit que ça restait très en surface finalement…C’est très soft..Je dirais peut-être pas cul cul mais ça reste gentillet. Disons qu’on s’en fort que c’est du Young Adult « mignon » malgré la thématique (alors qu’il y a des Young Adult qui vont plus loin sur le même genre de thématique). Bref, oui c’est sûr que c’est dommage à ce niveau là mais, par contre, la façon dont l’auteure traite leur reconstruction est intéressante! Je ne sais pas trop comment me positionner par rapport à ce livre qui m’a fait passer un bon moment mais pour qui par la suite j’ai repéré plein de défaut!^^Après comme tu dis, je ne pense pas que ce soit un livre pour toi!^^ ;-D

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