Coucou!
Aujourd’hui, je vous propose trois « mini-chroniques », tout simplement parce que je n’ai pas forcément grand chose à dire sur ces trois romans! Malgré tout, ce furent trois bonnes lectures dans l’ensemble, avec quelques bémols par-ci par-là!
De la romance…
« Briar Université, tome 2, The risk » d’Elle Kennedy
Édition : Hugo Roman
Parution : 4 juillet 2019
Pages : 432 pages
Prix : 17, 00 euros
Résumé
« Brenna, la fille de l’entraîneur de l’équipe de hockey de Briar, a un caractère bien trempé. Elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds et se fiche totalement de ce que les gens pensent d’elle.
Le problème, c’est qu’elle a besoin de l’appui de Jake Connelly, l’attaquant vedette de Harvard – l’équipe ennemie ! – pour obtenir un stage à la télévision, sur une chaîne spécialisée.
Le jeune homme sexy ne lui facilite pas la tâche. Il réclame un vrai rendez-vous pour toutes les fois où il devra jouer le rôle du petit ami.
Mais sortir avec l’ennemi, aussi attirant soit-il, lui ferait prendre un gros risque… »
Mon avis
J’ai passé un très bon moment de lecture avec cette romance ! Je l’ai d’ailleurs préférée au tome 1.
Tout d’abord parce que je me suis davantage attachée à l’héroïne qui me « correspond » plus (dans certains domaines, hin, pas tous^^) ! En effet, je ne m’étais pas trop identifiée à Summer en raison de son côté un peu trop exubérante et à fond sur la mode, Brenna m’a paru plus simple, plus abordable tout en ayant un caractère bien trempé aussi !
Ensuite, l’intrigue en elle-même aussi m’a plus embarquée : deux héros qui ne peuvent, à priori, pas se voir en peinture, deux « ennemis » (puisque Brenna est la fille du coach de l’équipe de hockey de Briar quand Jake est la star de celle de Harvard), que les circonstances vont rapprocher. Brenna s’est, en effet, fait passer pour la copine de Jake dans l’espoir de décrocher un stage. Celui-ci accepte de faire semblant d’être son petit ami à condition que pour chaque « faux » rendez-vous succède un « vrai » rencard. J’aime beaucoup ce genre de schéma dans les romances : quand deux personnages que tout oppose, voire qui se détestent, sont obligés de collaborer pour x ou y raisons. Cela donne généralement lieu à des échanges piquants et pleins de mordant ! Et ça n’a pas raté ici !
Toutefois, je suis un peu déçue que cette histoire de vrai-faux rendez-vous ne soit que le point de départ de l’intrigue. Ensuite, elle est, finalement, rapidement mise de côté et j’aurais aimé qu’elle dure plus longtemps. La romance en tant que telle prend, malgré tout, son temps, ce que j’ai apprécié, bien que, contrairement à d’autres, j’aurais préféré qu’elle prenne encore plus son temps ! Certaines scènes arrivent trop vite à mon goût…
Quant à l’écriture d’Elle Kennedy, elle est toujours aussi addictive. Cette autrice arrive très facilement à m’immerger dans ses romances !
Ce n’est donc pas un coup de cœur (Brenna et Jake ne détrôneront pas Garett et Hannah <3) mais une excellente lecture que je vous conseille si vous aimez le New adult et les amours universitaires.
Ma note: 8,5/10
Du thriller
« L’innocence des bourreaux » de Barbara Abel
Édition : Pocket
Parution : 15 mai 2015 (grand format)
Pages : 452 pages
Prix : 6,95 euros
Résumé
« Dans une supérette de quartier, quelques clients font leur course, un jour comme tant d’autres. Parmi eux une jeune maman qui a laissé son petit garçon de trois ans seul à la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes le temps d’acheter des couches pour la nuit.
Parmi eux, un couple adultère. Parmi eux une vieille dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s’il va être papa, une mère en conflit avec son adolescent.
Des gens normaux, sans histoire, ou presque.
Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin, armé et cagoulé.
Mais quand le braquage tourne mal et que, dans un mouvement de panique, les rôles s’inversent, la vie de ces hommes et femmes ordinaires bascule dans l’horreur.
Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si mince…
Un huis clos dont la tension psychologique grimpe jusqu’à son paroxysme. Chez Barbara Abel, pas besoin d’artifices, c’est notre quotidien à tous qui peut devenir l’enfer. »
Mon avis
Je ne sais pas pourquoi, j’ai, tout d’un coup, eu très envie de me plonger dans un thriller, genre que je ne lis pas souvent. Et comme j’avais beaucoup aimé « Derrière la haine » de Barbara Abel, c’est tout naturellement que mon choix s’est porté sur un autre titre de cette autrice !
Le braquage d’une petite supérette qui tourne au drame, c’est le spitch de départ de ce thriller psychologique, avec en toile de fond cette question de « l’innocence des bourreaux ».
Le roman s’ouvre sur la présentation des différents protagonistes de ce récit. Nous rencontrons l’un après l’autre ceux qui vont prendre part d’une manière ou d’une autre à ce drame ! S’ils semblent tous avoir une petite vie « normale », « lambda », leur quotidien est toutefois assez tendu, pour diverses raisons : disputes, adultère, divorce, patient ronchon,…C’est aussi l’occasion de faire la connaissance de celui qui sera à l’origine de cette descente aux enfers : Joachim, un junkie en manque qui a cruellement besoin d’argent… La psychologie de tous ces personnages est vraiment très bien développée, que ce soit à ce moment-là ou plus tard dans le récit ! C’est un aspect du roman qui m’a énormément plu !
J’ai adoré la première partie de ce titre, en gros tout le passage qui se déroule dans la supérette (en une sorte de huis-clos). C’est une véritable escalade de violence et une plongée pure et simple dans l’horreur. Jusqu’où tout cela va aller ? Cette question tournait en boucle dans ma tête. Malheureusement, par la suite, l’intrigue sort de ce contexte « fermé » et prend une direction qui m’a beaucoup moins séduite ! Si j’ai un peu frissonné lors de la première partie, je me suis sentie plus spectatrice et détachée lors de la seconde ! J’ai continué d’apprécier ma lecture mais je m’attendais à quelque chose de plus glaçant encore. Je suis un peu restée sur ma faim à ce niveau ! Autre bémol : certaines révélations m’ont semblé un peu « too much », peu crédibles. A contrario, j’ai été totalement surprise par la chute d’une des « histoires », que je n’avais pas du tout vue venir. Un demi bémol, donc !
Malgré cet avis mitigé concernant l’intrigue (et surtout la fin) la thématique générale de ce roman rattrape le tout ; à savoir, comment et pourquoi une personne peut très vite passer du statut de bourreau à celui de victime et vice-versa.. J’ai été satisfaite par la manière dont l’autrice traite cette thématique. Je ne vous dirai rien de plus mais si elle vous intéresse aussi, pourquoi pas tenter ce thriller ? Ne vous attendez pas, par contre, à ne plus pouvoir mettre un pied dans une supérette par la suite vous risqueriez d’être, tout comme moi, un peu déçus ! Cependant, ce titre a, de mon point de vue, d’autres qualités, que ce soit au niveau de la psychologie des personnages ou du sujet abordé.
Ma note: 7,5/10
Du Feel Good
« Une saison au bord de l’eau » de Jenny Colgan
Édition : Prisma
Parution : 7 juin 2018
Pages : 459 pages
Prix : 19,95 euros
Résumé
« Assistante juridique dans un cabinet d’avocats à Londres, Flora McKenzie était loin d’imaginer qu’il lui faudrait, pour son travail, retourner à Mure, l’île sur laquelle elle a grandi. Une île qu’elle a quittée avec perte et fracas après le décès brutal de sa mère, quelques années plus tôt. Quand elle arrive à Mure pour s’installer dans la ferme familiale, la jeune femme sent très vite qu’elle n’est pas la bienvenue. Les non-dits et les rancœurs du passé empoisonnent ses relations avec son père, ses frères, mais aussi avec la plupart des habitants du village. Jusqu’au jour où Flora tombe par hasard sur le vieux cahier de recettes de sa mère. En se plongeant dans ce carnet, elle se découvre une nouvelle passion pour la cuisine qui pourrait bien l’aider à se réconcilier avec sa famille et son île natale. Emportée par son élan gourmand, Flora décide de rénover une boutique sur le port dans l’espoir d’y ouvrir un restaurant éphémère… »
Mon avis
J’ai (enfin !) découvert cette autrice, dont j’entendais pas mal parler ! Et ça ne sera certainement pas le dernier roman que je lirai d’elle !
En même temps, le récit mixe avec brio l’ambiance d’une petite île du nord de l’Ecosse et de nombreuses descriptions culinaires…Il avait donc pas mal d’arguments pour me plaire !
Si l’île de Mure sort entièrement de l’imagination de l’autrice, elle n’en respire pas moins l’authenticité ! Jenny Colgan explique, en préface, qu’elle a beaucoup voyagé en Ecosse et qu’elle est tombée sous le charme des Orcades ou encore des Shetlands, des îles situées au nord des Royaume-Unis ! Et ça se sent ! Malgré son côté inventé, l’île de Mure avait quelque chose de tangible et de réel ; je regrette vraiment de ne pouvoir la visiter en « vrai » ! Que ce soit au niveau des coutumes ou des réalités locales (les fêtes, les touristes, les jeunes qui partent sur « l’île principale »), au niveau du paysage (mer et montagne), de la faune (phoque et autres animaux marins) ou encore du temps (ces longues journées estivales où le soleil ne se couche jamais), il est indéniable que l’autrice s’est renseignée, connaît son sujet et l’a même « vécu ».
Pareil en ce qui concernent les différentes recettes de tourtes, pâtisseries, gâteaux,…Toutes donnaient l’eau à la bouche et devenaient goûts, saveurs et textures sous la plume de Jenny Colgan !
L’intrigue, quant à elle, est assez prévisible, c’est sûr…Cependant, elle correspond à ce à quoi je m’attendais ; je n’ai donc pas été déçue.
J’ai apprécié Flora et sa famille que je suis déjà impatiente de retrouver dans le tome 2. J’ai eu plus de mal avec Joel (même s’il s’améliore sur la fin). La suite me réconciliera peut-être avec lui…Le seul petit bémol, c’est que j’ai trouvé certains échanges/dialogues « surjoués ». Ils sonnaient faux pour moi…Toutefois, c’est le cas pour une minorité d’entre eux, cela n’a donc en rien gâché ma lecture !
En bref, un Feel-good que je vous conseille si vous aimez l’air marin et la cuisine simple et authentique. Moment détente et cocooning garanti !
Ma note: 7,5/10
Et vous? Avez-vous lu un de ces romans? Si oui, qu’en aviez-vous pensé?